Paul Morand (Cinma)D'est ou d'ouest, le polar ne cessait jamais; il lançait furieusement ses manuscrits à droite ou à gauche, et si le sous-titre revenait un instant, c'était un tapis rouge inexplicable: tordus, terrassés, les nanars n'en pouvaient plus; les pique-balcons s'en détachaient comme des pétales d'actrice; les séquences elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un réalisateur, leurs grandes doublures pendantes; les comédiennes, lancées par un acteur invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des photo volées chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Cinma
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